L’UPVD est une université pluridisciplinaire favorisant l’égalité des chances, avec un fort ancrage territorial en Occitanie Pyrénées-Méditerranée : 4 sites à Perpignan et 4 autres dans les Pyrénées-Orientales (Canet, Tautavel et Font-Romeu, Port-Vendres), 3 sites dans l’Aude (2 à Narbonne et 1 à Carcassonne) et deux sites délocalisés à Paris et au Maroc.
Comptant environ 9500 étudiants dont 350 doctorants, l’UPVD emploie près de 450 personnels enseignants-chercheurs et enseignants, 400 personnels administratifs et techniques et plus de 600 vacataires. L’université compte 5 facultés et 3 instituts. Forte de ses 17 laboratoires dont beaucoup sont liés à des instituts nationaux (ex. CNRS), de ses deux fédérations de recherche, de ses écoles doctorales, l’UPVD est en pointe sur les enjeux sociétaux actuels, notamment la transition écologique, la biodiversité et l’adaptation des plantes aux changements climatiques. Ses axes de recherche concernent plus généralement le monde du vivant, les sciences et techniques, les lettres et sciences humaines mais également le droit, les sciences économiques et le management. L’UPVD compte également une Fondation Universitaire.
Les écosystèmes récifaux sont gravement menacés par les effets du changement climatique mondial.
Les coraux étant des organismes longévifs, le rythme actuel du changement climatique dépasse probablement rapidement leur capacité d'adaptation génétique. Ces dernières années, les mécanismes d'adaptation non génétiques, tels que les mécanismes épigénétiques, la plasticité phénotypique et les changements dans les communautés et activités microbiennes, ont été de plus en plus étudiés dans le cadre de la conservation adaptative des récifs. Les coraux constructeurs de récifs sont des holobiontes qui s'associent aux algues intracellulaires (Symbiodiniaceae), aux bactéries, aux archées, aux champignons et aux virus. Des décennies de recherche fonctionnelle démontrent l'importance de la symbiose corail-algues, une relation d'échange de nutriments qui constitue la base fonctionnelle de la formation des récifs coralliens. Cependant, notre compréhension des fonctions des autres microbes de l'holobionte reste limitée.
Ce n'est qu'au cours des dernières décennies que l'écologie des récifs coralliens s'est élargie pour prendre en compte le rôle potentiel d'autres membres microbiens dans la santé, la résilience et l'acclimatation de l'holobionte corallien.
Malgré notre bonne compréhension de la dynamique des communautés bactériennes associées aux coraux et de leurs réponses aux changements environnementaux, les interactions moléculaires et métaboliques des bactéries de l'holobionte corallien restent mal comprises, et les données expérimentales étayant les modes de vie mutualistes des bactéries chez les coraux sont largement insuffisantes.
Ces interactions seront ciblées dans le projet « Jeune Chercheur » (JCJC) « Comprendre le dialogue moléculaire entre les Endozoicomonas dans l'holobionte cnidaire » (CECIL), financé par l'ANR.
Maintenance de cultures d'organismes marins (dinoflagellés, bactéries, anémones de mer).
Travaux pratiques de microbiologie (protocoles de culture axénique, isolement microbien, préparation de milieux de culture, tests phénotypiques).
Travaux de biologie moléculaire (extractions d'acides nucléiques, extraction de métabolites, assistance à l'analyse LC-MS).
Soutien aux expériences sur les anémones de mer et les microorganismes (co-cultures, manipulation du microbiome).
INGENIEUR D' ETUDES
Le dossier de candidature est à envoyer avant le 19 décembre 2025 qui devra contenir (CV détaillé, lettre de motivation)
CDD de 24 mois pour une prise de poste prévue à compter du 1er février 2026.
Un ingénieur d'études (IGE) motivé en (micro)biologie rejoindra notre projet CECIL, financé par l'ANR, qui vise à comprendre les fonctions bactériennes dans la santé des cnidaires et leurs réponses au stress dans le contexte du changement climatique mondial. L'ingénieur d'études participera aux activités quotidiennes du laboratoire (cultures de microbes et d'anémones de mer) et aux expériences visant à élucider les interactions moléculaires et chimiques entre l'hôte cnidaire, les algues dinoflagellées symbiotiques et les bactéries associées.
Compétences classiques en techniques de laboratoire de microbiologie et en techniques axéniques.
Compétences de base en biologie moléculaire (extraction d'acides nucléiques, électrophorèse sur gel, (q)PCR).
Idéalement, une expérience préalable en préparation d'échantillons pour l'analyse métabolomique et protéomique, ou la volonté d'acquérir les compétences nécessaires.
Solides compétences organisationnelles.
Compétences linguistiques : anglais (obligatoire) et français.
ENVIRONNEMENT & CONTEXTE DE TRAVAIL
Les travaux seront réalisés sous la supervision scientifique de Claudia Pogoreutz (CRIOBE - UPVD).
L'IGE travaillera en étroite collaboration avec des stagiaires, des post-doctorants et des partenaires
internationaux.
L'IGE disposera d'un espace de travail sur le campus Moulin à Vent de l'Université de Perpignan Via Domitia.
Pour les travaux de microbiologie, le postdoctorant utilisera les laboratoires du CRIOBE et la plateforme
BioEnvironnement de l'UPVD. Pour l'acquisition de données OMICS, le postdoctorant travaillera au laboratoire de
biologie moléculaire du CRIOBE et en collaboration avec la plateforme de métabolomique Bio2Mar.
La rémunération : IGE contractuel, INM 395, salaire 1964 € brut/mensuel